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A partir de 1942 et au fur et à mesure de l’avancé de la seconde guerre mondiale, la santé d’Hitler se détériore, physiquement et mentalement. Il n’apparaît plus en public, ne parle plus à la radio, et reste la plupart du temps à Berlin. Il lui arrive de plus en plus souvent de perdre le contrôle de ses nerfs en présence d’officiers. Il souffre d’une maladie mal diagnostiquée, il apparait comme un homme fatigué, vieilli prématurément, abattu. Il est atteins de tremblements au bras gauche, a un teint pâle et un regard « morne ». Il souffre également d’insomnies qui décalent totalement son rythme de vie.

 

                                                                               

 

 

→ Un dirigeant malade :

Le profil d’une défaite se dessinant de plus en plus, certains gradés et civils essayèrent de comploter pour éliminer Hitler. Malgré que les Alliés aient exprimé la volonté d’une reddition sans conditions, les conjurés voulaient renverser le régime afin de pouvoir négocier un règlement politique du

conflit.

 

Une bombe fut posée le 20 juillet 1944 au Berghof (résidence secondaire d’Hitler). Celle ci ne blessa Hitler que très légèrement mais tua plusieurs officier et abima sérieusement la salle de conférence dans laquelle ils se trouvaient. Cet attentat marque le début de la dégradation de la santé du Führer.

→ Des complots :

Sa déchéance

Berghof

 

 

→ Un dirigeant qui se cache de plus en plus :

Le principal quartier général d’Hitler était désigné par le nom de code                                                             

« das Wolfsschanze » (« La Tanière du Loup » en allemand). Il était                                                                             

situé dans les bois près de Forst Görlitz, aux environs de Rastenburg

en Prusse-Orientale. Il était composé de bunker, de maison en rondins

et couvertes d’herbe. Tout ceci était situé dans la forêt et protégé

par des fils de fer barbelés et des champs de mines.

De plus, un aérodrome proche le desservait.

 

 

Le 23 Juin 1941 dans la nuit, Hitler vint pour la première fois au

Wolfsschanze. Il le quittera définitivement le 20 novembre 1944.

Il y passera en tout plus de 800 jours. Il s’installera ensuite au

Führerbunker de Berlin, situé sous la chancellerie, le 16 janvier

1945 et y restera jusqu’à sa mort. Entre temps, il habitera dans sa

résidence secondaire (Kehlsteinhaus) surnommée le « nid de l’Aigle »

et située prés de Frankfurt-Am-Main. C'est dans son bunker de Berlin

qu'il apprend le déclenchement de la phase finale de l'offensive

soviétique sur Berlin, le 16 avril 1945 (malgré son état physique et

mental, Hitler continue à assurer le commandement des armées

allemandes).

Le 20 avril 1945, malgré les instructions données par Hitler, qui ne

souhaite voir personne, les membres de son entourage présents dans

le Bunker viennent lui souhaiter son cinquante-sixième anniversaire.

 

En début d'après-midi, Hitler fait sa dernière apparition en public. C’est également là que fut prise la dernière photo officielle du Führer. Il remonte les jardins de la chancellerie et passe en revue certaines des unités de défense de Berlin, dont des membres des Jeunesses hitlériennes. Certains furent décorés de la Croix de Fer à cette occasion.

→ Ses dernières heures :

Le 29 avril 1945, aux environs de minuit, Hitler épouse Eva Braun. Le 30 Avril 1945, Hitler et son épouse se suicident. En l'absence de tout témoin, les circonstances exactes de leur suicide ne peuvent être établies avec certitude. Cependant, l’historien allemand Joachim Fest a réuni des témoignes selon lesquels :

« Hitler est assis sur le canapé, tassé sur lui-même, la tête légèrement penchée en avant et les yeux ouverts ; sur sa tempe droite, il y a un trou gros comme une pièce de cinq pfennigs qui laisse échapper un filet de sang ; une flaque de sang s'est formée autour du pistolet Walther PP gisant devant lui, et le mur derrière lui est taché de sang. Eva Braun gît à ses côtés sur le canapé, les jambes repliées sous elle, les lèvres serrées et bleuâtres, exhalant une odeur d'amande amère ».

 

Cependant, l’historien souligne le fait que certains témoignages soient contradictoires : certains affirment qu'Hitler s'est empoisonné, d'autres qu'il s’est à la fois empoisonné et tiré une balle dans la bouche ou dans la tempe, ou encore qu’une autre personne ait tiré le coup de feu. Les corps seront transportés à l'entrée du bunker et brulés, tandis que Goebbels et quelques autres leur rendent hommage. Le 1er mai 1945, un peu avant quatre heures du matin, le général Krebs informe le général russe Vassili Tchouïkov qui commande les forces de l'Armée rouge dans la Bataille de Berlin, du suicide du Führer. Dans l'après-midi, Joseph et Magda Goebbels font assassiner leurs six enfants par le docteur Ludwig Stumpfegger, puis se suicident et se font incinérer dans les jardins de la chancellerie. Plus tard, durant la nuit, les généraux Krebs et Burgdorf, se suicident également en se tirant une balle dans la tête. Les autres occupants du bunker prennent la fuite. Ils connurent des sorts divers. Un communiqué diffusé à 22h26 informe la population allemande de la mort du Führer. Ce communiqué date sa mort du jour même et le présente comme mort au combat.

 

« [La guerre] a été voulue et déclenchée exclusivement par des hommes d'État d'ascendance juive ou qui travaillaient pour les intérêts juifs. [...] Les siècles passeront, mais des ruines de nos villes et de nos monuments culturels renaîtra sans cesse la haine contre ces responsables en dernière instance que nous devons remercier de tout : la juiverie internationale et ses acolytes »

— Extrait du testament politique de Adolf Hitler

 

« Moi et ma femme choisissons la mort pour échapper à la honte de la déposition ou de la capitulation. Notre désir est d'être brûlés immédiatement sur les lieux où j'ai fourni la plus grande partie de mon travail quotidien pendant les douze années passées au service de mon peuple »

— Extrait du testament privé d'Adolf Hitler.

La salle après l'attentat manqué

 

 

Hitler utilise une loupe pour palier à sa défaillance de vue

 

 

Ruines du Wolfsschanze

 

 

Entrée arrière du Führerbunker

 

 

Kehlsteinhaus vu depuis l'accès à l'ascenseur

 

De plus, l’état mental d’Hitler s'est également détérioré : des périodes d’excitation alternent avec des périodes d’abattement. Il répugne de plus en plus à se montrer en public et de rencontrer des personnes qui lui sont inconnues. Une mise en scène héroïque du Führer devient de plus en plus dure pour le ministère de laPropagande. Hitler se rend rapidement compte que ses choix conduisent à une impasse militaire, et se détourne alors de la guerre sur le terrain. Il se méfie également de plus en plus de ses généraux et donne des ordres impossibles à tenir et trop détaillés. Il continue cependant à avoir une forte influence sur ses généraux grâce à sa faculté d’analyse d’événements politiques ayant des répercussions militaires. Jusqu’en avril 1945, Hitler continu de donner lui-même les ordres à ses troupes, sur tous les fronts. Il leur ordonne de ne pas reculer malgré des forces inférieures à celles de ses adversaires et des conditions très peu favorables. Il est obsédé par les premières défaites, comme celle de Stalingrad.

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